Quand je travaille le grès, par le geste, j’entre en dialogue avec la matière. Elle résonne, apprivoisée, chargée d’émotions.
S’installer au tour, c’est faire un pas de côté, prendre une autre place et initier une relation précise et subtile avec la terre.
Cette douce harmonie appelle pour moi une puissance organique, propre au métier, qui met en jeu l’interaction des quatre éléments – la terre, l’eau, l’air et le feu.
S’y ajoute la magie de l’émail et du décor.
C’est là que la terre révèle ses mystères et s’habille d’imaginaire.
J’y travaille à l’aide de jus d’oxydes et d’émaux de ma propre fabrication, inspirés par des compositions contrastées.
J’explore les jeux de matières, sobres et lumineux, mates ou brillants, sublimations minérales intemporelles.